Chemins, sentiers et sentes

De tout temps le village de Vigny a été un lieu de passage stratégique. A l’époque romaine, la voie Beauvais Chartres, la Brunehaut passait par le site qui allait devenir plus tard notre village. Au XIIIe siècle, l’Archevêque de Rouen, Eudes de RIGAUD, emprunta fréquemment le vieux chemin médiéval de Vernon ou de Poissy.

Aujourd’hui, le village de Vigny est un lieu de passage important pour les randonneurs de tout type. Il est traversé par le GR1 et par la voie Paris Londres. Il est aussi intégré dans les boucles du Vexin actuellement en gestation. Plusieurs circuits de la Fédération Française de randonnée Pédestre traversent notre commune : le M4 (la vallée de l’Aubette), le M1 (PR du Vexin français), Ie M2 (la chaussée Brunehaut) et le M5 (circuit des gares). D’autre part, de nombreux chemins du village sont inscrits et classés par le Conseil Général grâce au plan de circulation douce, le PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires et de Promenade et de randonnée). Et aussi récemment la création d’un sentier du patrimoine sur notre commune. Notre beau village est aussi le lieu de passage des pèlerins venant du Benelux, direction finale : Saint Jacques de Compostelle.

CR : chemin rural
CV : chemin vicinal
PDIPR : Plan Départementale des Itinéraires et de Promenade et de Randonnée.

Actions prioritaires

Rouvrir la sente de la fontaine aux malades.
Puis plus tard : terminer l’aménagement de la sente de la Caffine, rouvrir le CR 25 et se pencher sur l’avenir du chemin de Vernon derrière la Gaudière.
Pour notre village nous possédons plus de 50 chemins ou sentes.
Pour un kilométrage total de 20 km dont 2,5 sont impraticable ou n’existe plus.
Sur les cartes les chemins en vert et bleu sont praticables et en rouge impraticables.

Les sentiers du patrimoine

Ce sentier du patrimoine a été réalisé avec l’aide du Parc Naturel du Vexin Français pour favoriser la découverte du petit patrimoine de notre village. Pour les utilisateurs de Smartphone les plaques disposent de QR codes permettant à tout moment de visualiser le parcours sur une application google Map. Les itinéraires du sentier du patrimoine ne sont pas balisés. Pour vous aider dans votre découverte des richesses de notre village vexinois, vous pouvez télécharger le parcours mis en ligne sur le site de la Fédération Française de Randonnée Pédestre et sur le site du Parc Régional du Vexin Français.

Château et parc

Les lavoirs au fil de l’Aubette

Le tacot et la gare

Le botaniste Sébastien Vaillant

Liste des plaques avec la thématique

Le relais de Poste du Bord’Haut

Les vignes

Le cimetière

Les films tournés au château

Table de lecture du paysage

LE COLOMBIER

Le colombier octogonal en brique de la ferme du Beauséjour date de la fin du XVIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque par le jeu contrasté des appareillages de briques et de de pierres, notamment les harpages d’angle dont on retrouve trace dans de nombreuses constructions du village.

La ferme de F Mahé, dans le village : magnifique ensemble possédant un pigeonnier de forme octogonale, de 28 mètres de circonférence et comportant environ 3 500 cases qui daterait probablement du 18ème siècle. Si nous supposons l’existence d’une toiture, nous devrions trouver une lucarne d’envol édifiée dans la charpente. Cette lucarne était fermée par un panneau de bois percé d’ouvertures calibrées aux dimensions des pigeons (10cm de diamètre), cela interdisait l’entrée des redoutables rapaces.

Le colombier a normalement un bandeau à mi-hauteur appelé larmier qui a pour rôle d’empêcher les prédateurs, comme la fouine et autres « puants » d’entrer à l’intérieur. Il s’agit d’un ressaut en pierre convexe présentant une forte saillie. Une unique porte étroite, souvent tournée vers l’habitation principale, de façon à ce que les allers et venues soient surveillés, est située au ras du sol.

Toute la périphérie intérieure est tapissée de niches appelées « boulins ». En principe les premiers boulins s’élèvent au dessus d’un muret de garde d’environ 80 cm qui les met hors de portée du saut des rongeurs. Ces nids sont disposés en quinconce de façon à ce que les déjections des pigeons ne souillent les boulins de la rangée inférieure. Le nombre de boulins est proportionnel à la superficie du fief. D’après le droit coutumier en vigueur dans le nord de la France , le seigneur possédait un boulin par acre de terre soit environ 52 ares.

Le colombier, bâtiment spécifique pour l’élevage intensif des pigeons, présente à l’intérieur un aménagement étudié pour répondre aux exigences de salubrité, d’efficacité et de rentabilité. Pour accéder aisément aux boulins ou nids, les entretenir, ramasser la colombine, recueillir les pigeonneaux et les œufs, on se sert d’une échelle tournante appuyée sur une potence horizontale, reliée à un arbre vertical qui pivote sur une crapaudine par l’intermédiaire d’une pointe appelée foire.

Cet astucieux système ne laissant aucun angle mort est particulièrement bien adapté pour les colombiers circulaires. L’intérieur du colombier ayant été transformé, cette échelle a disparu.

Dans le Val d’Oise il reste plus de 100 colombiers, principalement dans la cour de vastes fermes céréalières du Vexin et de la plaine de France. Au Moyen Age, la construction d’un pigeonnier était l’apanage du seigneur, laïque ou religieux. Au nord de la Loire, en pays d’Oil, seul le seigneur haut justicier avait le droit de colombage. Mais il pouvait concéder ce droit à des seigneurs ayant censive et un domaine d’au moins 50 arpents. A partir du 16ème siècle, bien des agriculteurs aisés obtiennent de leur seigneur le droit de construire un colombier. Le privilège féodal a été aboli à la Révolution et l’élevage des pigeons s’est raréfié au XIXe siècle à cause de l’identification de ce bâtiment à l’Ancien Régime et également grâce à l’arrivée des nouveaux engrais qui rendaient inutile ces oiseaux.

LE LAVOIR

Avant que l’eau courante ne se généralise à domicile vers 1950, le lavoir a été un des endroits les plus vivants du village. Depuis quand existe-t-il des lavoirs ? Ce n’est qu’à partir des années 1820-1830 qu’une véritable politique de construction de lavoirs a été mené par les autorités. D’abord dans les villes, les gros bourgs puis les villages. La fin 19ème vit apparaître les bateaux lavoirs dont quelques uns possédaient une machine pour chauffer l’eau.

Architecture type

Les lavoirs construits près d’une source permettaient des variations architecturales plus intéressantes que les lavoirs de bord de cours d’eau. Ils se composaient le plus souvent d’un bassin est deux parties, en maçonnerie, munie de vannes placées sur deux côtés opposés, l’une destinée à l’entrée de l’eau, l’autre à la sortie. Ce bassin est entouré d’une aire pavée, ses rebords sont formés par des dalles de pierres dures inclinées légèrement vers l’eau afin que l’on puisse frotter et battre le linge. Un toit protège les lavandières du soleil et de la pluie, les plus confortables sont fermés sur un ou plusieurs côtés pour former coupe-vent.

La toiture est portée par une ossature en bois ou par des poteaux en fonte. Elle est recouverte le plus souvent de tuiles mécaniques, nouveau matériaux pour l’époque et fort employé, car plus léger que la tuile plate, il permettait de faire des économies de charpente.

A Vigny, il existait avant guerre trois lavoirs :

  • Le lavoir de “Crève Cœur”, le plus ancien, se situait sur l’Aubette à l’opposé du lavoir de la Comté. Pour aller à ce lavoir, il fallait prendre le chemin qui part devant la caserne des pompiers. C’était le plus bucolique. Il fut progressivement abandonné, victime des inondations et des dégradations. Il en restait encore, après la guerre, quelques vestiges qui disparurent ensuite totalement.
  • Le lavoir du « Bord ’Haut » à 500 mètres du hameau. Il était, en réalité, construit sur la commune de Théméricourt, il fallait pour s’y rendre, prendre le chemin rural n°10 dit de Rueil au Bord ’Haut, passer le lieu dit “les murets” (aujourd’hui la D14), puis celui de « l’abreuvoir », continuer jusqu’au chemin de Vernon, descendre ensuite par le clos « Beaupré » en empruntant un magnifique chemin creux. En chemin, on passait d’abord devant un petit lavoir pour atteindre à l’orée du bois le lavoir principal : chemin magnifique mais retour difficile pour les lavandières avec leur brouette chargée de linge car la pente était rude. Le chemin rural n°10 n’existe plus, entre la D14 et le clos « Beaupré ». Seul subsiste 150 mètres de chemin et le lavoir. Ce lieu fait désormais partie d’une propriété privée.
  • Et enfin le lavoir de la Comté qui fut totalement détruit pendant la guerre de 14 -18, puis reconstruit. Il est divisé en deux parties : la première, couverte, servait aux lavandières, dans l’autre, non couverte, les bêtes venaient se désaltérer,

L’Aubette en provenance du château de Théméricourt traverse le parc du château de Vigny avant d’alimenter le lavoir de la Comté.

Les anciennes fermes

Avant la dernière guerre, il existait, à Vigny, six fermes : Alagille, Bigot, Fouque, Letu, Mauger, Rallet.
Après la libération, tout change, le dernier maréchal ferrant de Vigny : M Vauvilliers disparait.

L’agriculture subit une évolution contradictoire.

Il ne reste, à Vigny, que trois fermes d’une superficie moyenne de 137 hectares.

  • D’abord, celle de M Fouque, au Bord’Haut, ancien relais de poste. Un document daté de 1872 retrouvé par C.Hamot, ancien maire (1891 à 1915) quand il reprit la ferme, précise que la ferme possédait alors :
    8 chevaux, 26 vaches, 4 cochons, des oies, des canards, des pigeons, des lapins, des coqs et poules.
    3 petites carioles, 4 grandes carioles et une grande voiture batarde avec bâches.
    Utilisait comme engrais : du guano, de la poudrette, du pâquis, de la poulinée et du fumier et produisait du blé, de l’avoine, de l’orge, des betteraves, de la pomme de terre, des pois, de la luzerne.
  • Ensuite la ferme de F Mahé, dans le village : magnifique ensemble possédant un pigeonnier de forme octogonale, de 28 mètres de circonférence et comportant environ 3 500 cases qui daterait probablement du 18ème siècle. A coté, une inscription taillée dans la pierre : 1769.
  • Et enfin la ferme de M Mauger qui s’appelait, au 19ème siècle : ferme du château Megret.

L’église saint-médard

Cet édifice, dédié à Saint Médard, fut construit à l’initiative et grâce aux dons du comte Philippe Vitali par l’architecte Tubeuf dans un style néo-gothique.
La première pierre en fut posée en octobre 1894 sur l’emplacement de l’ancienne église, datant du XIIIe siècle, dont l’état de vétusté a nécessité la complète démolition.

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